Aller au contenu

Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

voix hâtée. L’autre avec ces mots : « Triomphe heureusement ! » lui annonça que ce chariot éminent, victorieux, divers, semblable à la ville des Gandharvas, était déjà prêt. Le plus excellent des maîtres de chars, Karna, ayant honoré son char, suivant l’étiquette, 1,675-1,676-1,677.

D’une cérémonie, célébrée d’abord par un prêtre instruit dans les Védas, ayant décrit avec étude un pradakshina, et adoré le soleil : 1,678.

« Est-ce que tu ne montes pas, dit-il, souverain de Madra, dans cette voiture placée près de toi. » Alors Çalya à la vaste splendeur monta, comme un lion sur une montagne, dans ce char de l’Adhirathide, immense, éminent, inaccessible. Lorsque Karna vit son chariot, arrivé dans les mains de Çalya, 1,679-1,680.

Il s’y tint, de même que le soleil sur un nuage environné des éclairs. Ces deux héros, montés sur le même char, semblaient le soleil et le feu, doués d’une égale lumière. 1,681.

Ces deux guerriers brillaient, tels que le soleil et le feu réunis dans un nuage au milieu du ciel : on louait d’eux leur immense lumière. 1,682.

Ils étaient vantés, comme les brahmes assistants et les ritouidjs célèbrent dans un sacrifice Indra et le feu : Karna resplendissait, monté dans son char, dont les coursiers étaient retenus par Çalya. 1,683.

Brandissant un arc épouvantable, Râdhéya debout sur le plus excellent des chars, resplendissait, environné de ses flèches, tel que le soleil dans le disque de ses rayons. Il brillait, ce tigre des hommes, comme l’astre radieux, placé sur le Mandara. Alors Douryodhana tint ce langage