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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/277

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ADI-PARVA.
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une forme acceptable, tous d’abord ils gardent le silence ; puis, ils s’écrient : « Bien ! c’est bien ! » 7953.

Dès qu’ils eurent goûté d’une oreille unanime ces paroles du prudent Baladéva, ils se rassirent tous sur leurs sièges au milieu de l’assemblée. 7954.

Ensuite Râma, le fléau des ennemis, tint ce langage au Vasoudévide : « Pourquoi demeures-tu en silence, tes yeux fixés sur nous, Djanârdana ? 7955.

» Le fils de Prithâ fut honorablement accueilli par nous tous à cause de toi, Atchyouta ; mais l’insensé, opprobre de sa famille, ne méritait pas cet honneur ; 7956.

» Est-il nulle part un homme, qui dans une famille, où il a pu se croire né, brise le vase, après qu’il en a mangé la nourriture ? 7957.

» Quel homme, à qui la vie est chère, s’il désire une alliance, voudrait nouer par un enlèvement l’union, qu’il a commencée par l’honneur. 7958.

» C’est pourtant ainsi qu’il nous a méprisés et que, sans égard à Kéçava, il a enlevé par la violence aujourd’hui Soubhadrâ, sa mort à lui-même. 7959.

» Comment ! il a mis son pied au milieu de ma tête ! Je le souffrirai, Govinda, comme un serpent qu’on le touche du pied ! 7960.

» Sans autre secours que mon bras, je ne laisserai pas aujourd’hui un seul Kourouide sur la terre ! Certes ! je ne dois pas tolérer cette offense d’Arjouna ! » 7961.

Les Bhodja-Vrishnides et les Andhakides sympathisèrent tous à ces menaces, qu’il jetait d’une voix aussi haute que le son des tambours ou le tonnerre des nuages. 7662.