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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/279

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ADI-PARVA.
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» Cette alliance est assortie : Soubhadrâ est illustre, le fils de Kountî l’est également ; il a donc enlevé de vive force. »

Qui ne tiendrait à l’honneur de s’allier avec Arjouna, né dans la race de Bharata et du célèbre fils de Çântanou, le petit-fils enfin de Kountîbhodja ? 7968-7969.

» Je ne vois personne, de qui la force puisse triompher du Prithide dans un combat, si ce n’est Çiva aux trois yeux, qui arrache les yeux à la fortune ! 7970.

» Il est vénéré dans tous les mondes parmi les Indras et les Roudras : tels que sont mes coursiers et les tiens, tel est son char. 7971.

» Le Prithide est un guerrier aux armes rapides. Qui peut être supérieur à lui ? Courez vers Dhanandjaya avec les compliments les plus flatteurs, et joyeux ramenez-le ! Tel est mon avis le meilleur. 7972.

» Si, victorieux de vous, le fils de Kountî regagne sa ville, vos renommées en seront détruites à l’instant ; mais il n’y a pas une défaite à craindre avec des paroles amies. » 7973.

Eux d’agir, monarque des hommes, suivant ces paroles du Vasoudévide, et l’auguste Dhanandjaya revenu de célébrer là son mariage. 7974.

Le fils de Kountî habita cette ville plusieurs lunes excédant la révolution d’une année et s’y divertit au gré de ses désirs, honoré par les enfants de Vrishni. 7975.

Le prince demeura le reste du temps à Poushkara, et, dès qu’il eut accompli ses douze ans, il passa dans le Khândavaprastha. 7976.

Il s’approcha du roi, son frère, avec le recueillement du pénitent, et, quand il eut honoré les brahmes, il se rendit chez Draâupadî. 7977.