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LE SABHA-PARVA.



Commencez par rendre hommage à Nârâyana et à Nara lui-même, le plus grand des hommes, à la Déesse Saraswatî, puis à Vyâsa ; ensuite, vous entonnerez ce chant de victoire !

Vaîçampâyana dit :

« Ces choses faites, quand il eut honoré mainte et mainte fois le fils de Kountî, Maya, les paumes des mains réunies aux tempes, lui tint ce langage en présence du Vasoudévide : 1.

« Tu m’as arraché, fils de Prithâ, à la colère du terrible Krishna et au Feu, qui voulait me brûler : parle ! que ferai-je pour toi ? » 2.

« Tu l’as déjà tout fait, lui répondit Arjouna. Vas en paix, grand Asoura. Aie pour moi toujours autant d’affection que nous aurons nous-mêmes d’affection pour toi. 3.

Maya reprit :

« Ces paroles te siéent, éminent seigneur, ainsi que la