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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/351

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neur, une vache avêc un bassin de caillebotte, de beurre clarifié et de miel, lui présenta même un arghya, le combla de pierreries et de toutes les choses désirées ; et, quand il eut reçu d’Youddhishthira ces hommages, comme il convenait, le grand saint, honoré par tous les fils de Pândou, s’en réjouit ; et le sage, parvenu à la rive ultérieure des Védas, adressa à Youddhishthira ces questions relatives à l’intérêt, l’amour et le devoir : 147-148-149-150.

« Es-tu satisfait de tes affaires ? Ton âme se complaît-elle dans le devoir ? Goûtes-tu les plaisirs ? Rien n’alllige-t-il ton âme ? 151.

» Suis-tu une ligne de conduite noble, accompagnée de l’intérêt et du devoir dans les trois qualités et suivie, roi des hommes, par tes antiques aïeux ? 152.

» Tempères-tu le devoir par l’intérêt, ou l’intérêt par le devoir, ou l’un et l’autre par l’amour, qui est l’essence du plaisir ? 153.

» As-tu distribué à propos, ô toi, qui connais les temps, l’amour, le devoir et l’intérêt ; et sais-tu les cultiver également, généreux monarque et le plus grand des victorieux ? 154.

» Observes-tu, comme il sied, avec les six qualités d’un roi les sept moyens, de succès, et, par le fort et le faible, les quatorze moyens de politique ? 155.

» Après que tu as considéré et toi-même et les autres, accomplis-tu, invincible Bharatide, tes réflexions faites, les huit actions ? 156.

» N’y a-t-il aucune fracture, éminent Bharatide, dans les sept parties nécessaires de l’administration royale ?