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LE MAHA-BHARATA.

marécageuses ou du pied des montagnes. 1843-1844.

» Par eux lui fut donné en guise de tribut un grand nombre d’ânes aux formes variées, aux grands corps, aux cous noirs, capables de marcher cent lieues. 1845.

» Ils lui donnèrent par myriades ces animaux, habitués des rivages de la Vankshoû, bien dressés, répandus à tous les points de l’espace, qui sentent l’ordre et la volonté du maître. 1846.

» J’ai vu attendre à sa porte les Çakas, les Toukharas et les Kankas, hommes velus au front armé de cornes, et les mains pleines de tributs : tissus en laine, en poil de rankou, en lils de soie, en fibres de l’arbre patta, étoffes crêpées à milliers, vêtements à la trame déliée, en coton, en toison de brebis, pelleteries douces au toucher, longues épées au tranchant acéré, sabres, lances de fer, hachettes, autres haches aiguës, modification du genre, liqueurs, parfums divers, pierres fines par milliers, 1847-1848-1849-1850.

« Monstrueux éléphants venus des pays éloignés, chevaux estimés de l’Arbouda, en grand nombre de centaines, de l’or en quantité égale à une myriade de millions ! 1851.

» Tous, ils attendent à sa porte le moment d’être admis, chargés de tributs variés, sièges de grande valeur, voitures, couches faites d’ivoire, incrustées d’or et de pierres fines, cuirasses damasquinées, projectiles de toute sorte, 1852-1853.

» Chars aux formes diverses, embellis d’or, couverts avec des peaux de tigres, attelés de chevaux, bien dressés, 1854.

» Couvertures d’éléphants admirablement peintes,