Dieu, qui préside aux richesees, envoyèrent Nârada et le Vent, rapide comme la pensée. 770.
» Ils s’avancent vers le fils de Roukminî et lui répètent ces paroles des habitants du ciel : « Héros, la mort de Çâlva ne t’appartient d’aucune manière. 771.
» Retire ta flèche ! Ce n’est pas à toi de lui donner la mort dans le combat. Cette flèche doit arracher la vie à cet homme ailleurs, sur le champ de bataille. 772.
» C’est Krishna, le fils de Dévakî, que le Destin a choisi pour sa mort dans le combat, guerrier aux longs bras, et cette parole ne sera pas vaine ! » 773.
» À ces mots, Pradyoumna, transporté au plus haut point, retira sa grande flèche du meilleur des arcs, et la fit rentrer dans le carquois. 774.
» Çâlva à la force immense, à l’âme intraitable dans les combats, se leva aussitôt, Indra des rois, et se retira à la hâte, percé des flèches de Pradyoumna. 775.
» Refoulé par les Vrishnides, le cruel, abandonnant Dwârakâ, de monter alors sur Saâubha et de s’élever, roi des rois, jusqu’au ciel. 776.
» La ville des Anartains fut donc alors délivrée ; ensuite, j’allai au grand sacrifice du râdjasoûya, qui fut célébré par toi, sire. 777.
» Je retrouvai Dwârakâ avec sa splendeur effacée, sans dilations au feu, sans lectui*e des Védas, avec ses femmes dépouillées de parures. 778.
» Quand je vis les bosquets de Dwârakâ sous des formes impossibles à reconnaître, il me vint un soupçon et j’interrogeai le fils de Hridika : 779.
» Cette famille de Vrishni a beaucoup d’hommes et de femmes affligées : que veut dire cela, tigre des