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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 3.djvu/232

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LE VOYAGE D’ARJOUNA AU MONDE D’INDRA.

Vaîçampâyâna dit :

Quand tous les gardiens du monde furent partis, Indra des rois, le Prithide, meurtrier des ennemis, se mit à penser au char du roi des Dieux. 1714.

Tandis que le sage Goûdakéça roulait ces pensés en lui-même, le char à la grande lumière vint, accompagné de Mâtali. 1715.

Il chassait l’obscurité du ciel, fendait en quelque sorte les nuages et remplissait tous les points du ciel de ses bruits, semblables au fracas des nuées orageuses. 1716.

Autour de lui étaient des épées, des lances de fer épouvantables, des massues hideuses à voir, des traits barbelés d’une céleste puissance, et des éclairs à la grande lumière, 1717.

Des foudres, jointes à des tchakras, des poudres mesurées, des trombes de vent, des ouragans impétueux et des bruits de grands nuages. 1718.