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LE MAHA-BHARATA.

kshasas épouvantables habitent sans cesse les lieux impraticables et les pays rompus des montagnes. » 1909.

À ces mots de Mahéndra, Bîbhatsou dit avec soumission à Lomaça : « Protège le rejeton de Pândou ! 1910.

» Que le roi visite, défendu par toi, ô le plus vertueux des hommes, tous les tîrthas ; agis de manière, grand anachorète, qu’il donne l’aumône. » 1911.

« Qu’il en soit ainsi ! » répondit le solitaire aux bien grandes pénitences, et, se dirigeant sur le bois Kâmyaka, Lomaça descendit sur le sol de la terre. 1912.

Il vit là Dharmarâdja, le victorieux fils de Kountî, que les pénitents et ses frères environnaient de tous les côtés. 1913.

Djanamédjaya demanda :

« Qu’est-ce qu’a dit, brahme, Dhritaràshtra à la grande science, quand il eut appris cette action plus que merveilleuse du Prithide à la force sans mesure ? » 1914.

Vaîçampâyana lui répondit :

« Dès qu’on eut rapporté an roi, fils d’Ambîka, que le Prithide était allé dans le monde de Çakra, il dit ces mots à Sandjaya d’après Vyâsa, le plus excellent des rishis : 1911.

« Connais-tu entièrement et suivant la vérité, cocher, cette action du sage fils de Prithâ, qui me fut racontée. 1916.

» Mon fils, bien insensé, négligent, au peu d’âme, livré au vice, adonné à des soins grossiers, fera périr la terre, 1917,

» Il trouvera, pour combattre, eût-il même les trois mondes avec lui, Dhanandjaya, ce magnanime, de qui les paroles sont toujours vraies dans les choses rentes. 1918.