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LE PÈLERINAGE AUX TIRTHAS.

Djanamédjaya dit :

« Révérend, quand le Prithide, mon bisaïeul, eut quitté le Kâmyaka, que firent les Pândouides, séparés de l’Ambidextre ? 3090.

» En effet, ce héros au grand arc, victorieux des armées, était la voie, où marchaient ses frères ; il me semble être pour eux ce qu’est Vishnou au milieu des Adityas.

» Comment furent dans le bois mes vaillants ayeux, privés de ce héros, égal en courage à Indra et qui ne reculait jamais dans les batailles ? » 3091-3092.

Vaîçampâyana répondit :

Après que le fils de Pândou au courage infaillible eut quitté la forêt Kâmyaka, ses frères s’abandonnèrent à la douleur et aux regrets. 3093.

L’âme de tous fut sans joie comme des oiseaux, à qui l’on a coupé les ailes, comme des colliers de perles, dont les fils sont cassés. 3094.