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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 3.djvu/73

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VANA-PARVA.

wattaras, qui ont régné sur le genre humain. 186.

» Alors qu’est arrivée la fin du monde, ta colère vomit le feu sous-marin, et bientôt les trois mondes ne sont plus qu’une masse de cendres. 187.

» Nés de tes rayons, des nuages au cent couleurs, avec des serpents de feu et des tonnerres, couvrent sous un déluge les êtres, qui ne sont plus. 188.

» Tu divises ta personne en douze parts et tu deviens les douze Adityas. Tu sèches par tes rayons l’univers, dont tu n’avais phis fait qu’une grande mer. 189.

» On dit que tu es Indra ; tu es Vishnou ; les Boudras eux-mêmes, c’est encore toi ! Tu es le Pradjâpati, tu es Agni, tu es l’àme subtile, tu es le Seigneur, tu es l’éternel Brahman. 190.

» Tu es Hansa, le cygne du ciel, Savitri, Bbâno, l’être aux guirlandes de rayons, Vrishakapi, Vivasvat, Mihira, Poûshan, le nourricier, Mithra et Dharma lui-même. 191.

» Tu es l’astre aux mille rayons, tu es Aditya, Tapana, le roi des rayons lumineux, Mârttanda, Arka, Ravi, Soûrya, le secourable, et le père du jour. 192.

» On t’appelle Dinankara, l’auteur du Jour, le Dieu aux sept coursiers, à la chevelure de rayons, Virotchana, à la course rapide, le destructeur des ténèbres, le Dieu aux coursiers verts. 193.

» La Déesse de la fortune vient elle-même sans orgueil visiter le mortel indigent, qui t’adore pieusement à la sixième ou à la septième heure. 194.

» Les maladies, les infortunes et les soucis n’approcbent jamais des hommes, qui t’apportent un hommge avec une âme recueillie. 196.