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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 3.djvu/75

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VANA-PARVA.

possible, où aspirent les vœux de son cœur, il en obtiendra la possession ! 205.

À quiconque, homme ou femme, la porte continuellement sur lui ou passe chaque instant à l’écouter, il sera donné des fils, s’il désire des fils ; il aura des richesses, s’il veut des richesses ! Est-ce de la science qu’il souhaite ? il obtiendra la science ! Quiconque, homme ou femme, lit cet éloge, sans y manquer aux deux crépuscules du soir et du matin, est délivré de l’infortune, s’il gémit dans l’infortune ; est délivré des chaînes, s’il porte le poids des chaînes I Le premier, à qui Brahma lui-même donna cette louange, fut le bien magnanime Indra. 206-207-208.

Celui-ci la transmit à Nârada, de qui elle passa immédiatement à Dhaâumya. Me vint de ce dernier à Youddhishthira, qui obtint par elle l’objet de tous ses désirs.

Quiconque la récitera continuellement, remportera la victoire dans les batailles ; il acquerra d’immenses richesses. Il est purifié de tous ses péchés, il entre dans le monde du soleil ! 209-210.

Quand le soleil eut comblé de cette grâce le fils de Kountî, ce prince, versé dans la science de la vertu, sortit de l’eau, prit les deux pieds de Dhaâumya et embrassa ses frères. 211.

Il passa chez Draâupadî et, salué par elle, l’auguste fils de Pândou se mit aussitôt à faire l’expérience du vase dans la cuisine. 212.

D’abord le mets préparé, que produit sa marmite, apparaît en bien petite quantité. Ensuite la nourriture augmenté dans les quatre sortes, elle devient inépuisable, et il en tire des aliments pour tous les brahmes. 213.

Ceux-ci rassasiés, il distribua de nouvelles victuailles