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xiv
À NOS LECTEURS.

profitons de cette nouvelle pour renouveler ici la promesse, que nous avons déjà faite solennellement :

« Nous conduirons jusqu’à sa complète fin cet immense labeur, s’il plaît à Dieu ! » restriction, sans laquelle il est impossible à l’homme de rien promettre.

Nous demandions, et vous ne l’avez pas oublié, dans notre Prospectus cent souscripteurs seulement. Eh bien ! nous avons trouvé un nombre une fois plus grand ! Nous avons enregistré sur notre liste deux cent douze souscripteurs ou acheteurs. Ce résultat suffit presque à couvrir les frais d’une impression, non point à six cents, (nous y avons prudemment renoncé,) mais à trois cents exemplaires. Il n’y a point encore là de gain pour nous ; mais, dans ces sortes de choses, l’absence de perte est déjà un bénéfice.

D’ailleurs, n’avons-nous pas appris sur les bancs du collège ces deux vers, que nous récitions en écolier rhétoricien, absolument désintéressé dans la matière : distique, dont l’expression pompeuse ne convient pas à notre ambition fort modeste, dont le style est, je n’ose dire par respect, ridiculement affublé de la mythologie des classes, et dont le second hémistiche du premier vers manque en ce temps-ci de vérité :

Aux plus savants auteurs, comme aux plus grands guerriers,
Apollon ne promet qu’un nom et, des lauriers ? Boileau.


Juilly, 20 septembre 1865.