Page:Faucher de Saint-Maurice - À la brunante - contes et récits, 1874.djvu/355

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

347
histoire de tous les jours.

art, sans suite, sans passion, simplement comme se sont passées la vie et les tribulations qui en font le sujet.

Je choisirai pour cela le moment où, impassible et debout au milieu du naufrage de mes croyances perdues, de mes illusions sombrées, j’entendrai sonner cette heure où Lamartine disait avoir retrouvé le calme dans le découragement accepté, où fatigué, il s’asseyait sur le seuil de sa porte, comme l’ouvrier à la fin du jour, pour voir passer les autres, pensant à tous ceux qui sont déjà passés, et à Dieu seul qui ne passe pas.



fin.