CHAPITRE XXII
les marchands canadiens. — séparation.
près nous être reposés et avoir laissé à nos
chevaux le temps de reprendre leurs forces,
nous remontâmes le fleuve que nous repassâmes
plus haut et nous arrivâmes sans encombre à la
Cache de Lewis.
Il la vida entièrement, offrit un magnifique fusil à son nouvel ami, des haches, des couteaux aux autres Indiens et après avoir chargé le reste de ses richesses sur nos chevaux, il donna le signal du départ et nous reprîmes notre route.
Nous fûmes obligés de faire un long détour pour éviter l’incendie qui avait dû se propager au loin, et nous nous dirigeâmes vers l’Est.
Nous traversâmes cependant une plaine qui avait été dévorée par les flammes ; la terre était encore chaude. Des animaux à moitié rôtis et que dépeçaient des nuées de vautours gisaient sur le sol, des arbres énormes fendus, réduits en char-