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CHAPITRE III

départ de wilhelm. — arrivée en amérique.



Quatre ans s’écoulèrent au sein de cette vie tranquille et paisible, mais le chagrin devait bientôt venir visiter le pauvre Wilhelm. Son père adoptif tomba malade, il se mit au lit pour ne plus se relever, et malgré les soins et le dévouement de son enfant, le pauvre soldat sentit que sa dernière heure était arrivée.

« Mon enfant, lui dit-il un soir qu’il se sentait plus faible, je vais mourir et te laisser seul sur la terre ; n’oublie jamais les préceptes que je t’ai enseignés ; fais toujours ton devoir et tu seras heureux.

« Ne pleure pas, ajouta-t-il en entendant les sanglots du désolé jeune homme, souviens-toi que la mort est douce pour l’homme qui n’a aucun reproche à se faire ; adieu, mon fils, je te bénis, et .....» Il ne put