CHAPITRE IX
combat. — perte d’un ami. — wilhelm prisionnier.
otre position était très-critique : pour qui connaissait les habitudes des Peaux-Rouges, il
était certain qu’ils n’avaient pas renoncé à leur
poursuite et qu’ils exploraient les environs de
manière à nous empêcher de quitter notre refuge,
sans courir le risque de tomber entre leurs
mains.
Il y avait deux jours et deux nuits que nous étions sur l’arbre qui nous avait sauvés. Nous avions soutenu nos forces avec quelques tranches de buffle fumé que Lewis avait pris la précaution de mettre dans sa gibecière ; nous descendions le long d’une branche pour boire à la rivière en prenant les plus grandes précautions. Mais nous avions épuisé nos faibles provisions, et quoi qu’il dût arriver il fallait quitter notre asile.
Après avoir visité nos armes et nous être