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plongés dans une atmosphère chargée de miasmes qui exercent de fâcheux effets sur l’économie. Cette haute température est nuisible à la santé des animaux, car quand ils vont à l’abreuvoir, ils ingèrent une grande quantité d’eau, ils se refroidissent, autant de causes qui provoquent des maladies, telles que courbatures, avortements, etc. ; avec peu de frais on pourrait remédier à ces inconvénients.

Si de la ferme nous suivons les animaux à la montagne, on les trouve encore dans de mauvaises conditions ; en effet ils sont sans abris, exposés à toutes les intempéries. L’inconvénient n’est pas grand quand le temps est beau, mais s’il pleut, qu’il fasse orage, on les voit cesser de manger et chercher un refuge ; ils se groupent tous derrière des cloisons construites avec des branches d’arbres, mais qui ne sont pas suffisantes ; les animaux souffrent beaucoup, il est même reconnu qu’à la suite d’un orage la sécrétion lactée est considérablement diminuée pendant plusieurs jours. Il peut encore survenir des accidents ; les animaux effrayés par les éclairs se précipitent souvent sans savoir où ils vont. Il serait donc prudent, et en même temps dans l’intérêt des propriétaires, de faire élever des hangars pour abriter les animaux les jours de mauvais temps. Les dépenses seraient largement compensées par les pertes qu’on éviterait.

CONCLUSION

Si, jetant sur mon travail un regard d’ensemble