Page:Faurie - De l’affection calculeuse des voies urinaires du bœuf.djvu/39

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tômes disparaissent tout à coup, l’animal urine à petit jet d’abord, abondamment ensuite, et au même instant il se trouve soulagé, il cherche à manger rumine même, et il y a apparence de guérison. Ceci est produit par le déplacement du calcul ; celui-ci, sous l’influence des efforts de l’animal, retombe dans la vessie ou est expulsé au dehors par le canal de l’urètre ; ce dernier cas est le plus rare, mais il peut être constaté.

Si les symptômes que nous venons de faire connaître durent longtemps, la vessie se distend considérablement par l’accumulation incessante de l’urine, et finit par se rupturer au bout de vingt-quatre ou quarante-huit heures. L’urine s’écoule alors dans le péritoine, l’animal paraît soulagé, mais sa mort est certaine. Nous reviendrons sur les phénomènes qui suivent la rupture de la vessie à propos des calculs du canal de l’urèthre que nous allons maintenant envisager.

IV. — Calculs uréthraux.

Ces calculs, nous l’avons déjà dit, peuvent s’arrêter dans toute l’étendue du canal, c’est-à-dire depuis le col de la vessie jusqu’à l’extrémité inférieure, mais le plus souvent c’est à l’S pénienne, parce qu’arrivés à cette inflexion ils ne peuvent pas remonter la courbure ascendante de l’anse.

Les calculs engagés dans le canal de l’urèthre,