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En Bengale

engourdissement sans douceur et sans rêves, s’empare de l’âme et des sens ; on ne vit plus. À travers les portes vitrées de la terrasse de ma chambre, une lumière ardente pénètre, malgré les stores de bois et les « tattis » d’herbes odoriférantes ; un oiselet jaune et brun, égaré dans l’immense pièce, voltige en se cognant aux cadres des glaces et des portraits qui garnissent les murs, tendus de soieries. Les ancêtres du Nabab actuel, dessinés par des indigènes, resplendissent de pierreries ; leur attitude hautaine et guerrière


Nawab Nazim Suraj-u-Dowahl