Page:Feer - Contes indiens, 1883.djvu/292

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ne pas le laisser tout à fait seul. — Pour toi, dit-il, Laxmî royale, discernement, etc., j’ai tout perdu. Pour quelle raison m’abandonnes-tu ? — La qualité de Vérité répondit : Je viens à la suite du discernement (du calme), etc. Si donc, grand roi, tu tiens à ce que nous ne nous séparions pas, renonce à l’engagement en vertu duquel tu as pris le bonhomme Dâridra, ou bien, détruisant ton corps de ta propre main, abandonne-le, ce corps ! je t’assisterai dans la transmigration.

« À l’ouïe de ces paroles, le roi, craignant de rompre son vœu d’engagement pris avec Vérité, et ne pouvant se résoudre à violer sa parole, prit son glaive et se disposait à se trancher la tête quand la qualité de Vérité retint aussitôt la main du roi et dit : Hé ! grand roi, c’est pour voir jusqu’où irait ta fidélité à la loi que j’ai parlé ainsi. Je comprends ; tu es très attaché à la loi. C’est le cœur de l’homme qui est le lieu de mon habitation ; aussi je ne t’abandonnerai pas, je resterai près de toi. — Peu de jours après, la Laxmî royale, à laquelle cette qualité de Vérité était liée, le discernement et les autres qualités revinrent (près du roi). »

La trente-et-unième figure ajouta : « Hé !