qu’ils eurent reçu l’ordre, les serviteurs apportèrent du lait caillé, du durba, du santal, des fleurs, de l’akuru, du safran, de la bouse de vache, des parasols, des ombrelles, diverses queues, des queues de vache, des queues de paon, des flèches, des armes, des miroirs et autres objets qui sont dans les mains des femmes ayant mari et enfants, tout l’appareil propre à une fête solennelle, avec une peau de tigre bigarrée pour figurer la terre aux sept continents, en un mot l’appareil prescrit dans les Çâstras pour le sacre des rois, puis en informèrent Sa Majesté. Alors, quand le Guru, le Purohita, les Brahmanes, les savants, les conseillers, les chefs, les soldats, le général en chef furent entrés, l’auguste roi Bhoja s’approcha du trône, afin d’être sacré quand il y serait assis.
À ce moment, la première figure du trône s’adressa au roi en ces termes :
Ô roi, écoute ! Le roi qui est doué de qualités, extrêmement riche, extrêmement libéral, extrêmement compatissant, éminent par son héroïsme et sa bonté, porté par sa nature à des efforts de moralité, plein de force et de majesté, c’est ce roi seul qui est digne de