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Page:Feller-Weiss-Busson - Biographie, 1847, Tome 3-4, CON-JUV.djvu/679

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BIOGRAPHIE

UNIVERSELLE.

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G

(jAAL, fils d’Obod, alla à Sichem , dans le dessein de défendre et d’alïianchir les habitants de cette ville , de l’oppression et de la tyrannie d’Abimé- lecli; mais il se vit indignement trahi par un cer- tain Zébul , qui, par les avis qu’il donna à Abimé- Icch , fut cause que Gaal fut battu , mis en fuite , et ses troupes taillées en pièces. Gaal étant rentré dans Sichem, Zébid l’en chassa avec ses gens. GABALIS. Voij. ViLLARS (l’abbé de Montfaucon de). GARATU (Sébastien), surnommé le Nocher, Nauclerus, mérita ce litre par son habileté dans la navigation. Il était natif de Venise ; il quitta sa patrie, et s’établit à Bristol en Angleterre. 11 tenta le premier de suivre une route différente de celle que Christophe Colomb tenait pour aller en Amé- ri(iuc. Colomb faisait toujours voile vers les Cana- ries , de là vers les A(,ores , et arrivait en Amérique par le sud -ouest. Gabato au contraire crut qu’on arriverait plus lot, et avec moins de peine, si l’on faisait voile toujours vers le nord-ouest ; et il ne se trompa point. Henri VU lui en donna en 1 i’JO trois vaisseaux marchands, avec lesquels il découvrit la terre de Labrador. On peut voir, sur ce célèbre navigateur, la Vie de Henri VII , par le chancelier lîacon. GABBARA, géant de 9 pieds 8 pouces de haut, dont Pline fait mention. On le mena d’Arabie à Rome, du temps de l’empereur Claude. On peut croire que la grandeur que Pline lui donne est exagérée , comme le sont la plupart de ses rap- ports : c’est au reste à peu près la grandeur de Goliath. GABINIEN , célèbre rhéteur, enseigna avec beau- coup de réputation la rhétorique dans les Gaules, pendant environ 20 ans , sous l’empire de Vespasien. C’était, selon saint Jérôme , un torrent d’éloquence. Ce Père renvoie au recueil des Discours deGabinien , ceux qui aiment la délicatesse et l’élégance du sljle. Ces discours n’existent plus aujourd’hui. GABINIUS (Aulius), consul romain HS ans avant J.-C, ayant obtenu le gouvernement de Syrie et de Judée par les intrigues de Clodius, réduisit Ale- xandre , fils d’Aristobule , roi de Judée , à demander la paix , rétablit Hyrcan dans la dignité de giand- pontife , et rendit la tranquillité à la Judée. Il tourna ensuite ses armes contre les Parthes ; mais Ptolémée Aulètès lui ayant offert mille talents , Tome IV. pour être rétabli sur le trône d’Egypte , il marcha vers ce royaume. La cupidité était l’àme de toutes ses entreprises. 11 prolongea la guerre autant qu’il put; Archélaiis, ennemi de Ptolémée, payait chè- rement ces retardements. Archélaiis ayant été tué dans un combat, Gabinius mit son rival en posses- sion de son royaume. De retour à Rome , il fut accusé de concussion et banni. Cicéron, qui avait voulu le faire condamner pendant son absence , le défendit alors, et harangua vivement pour lui à la {irière de Pompée. Gabinius mourut à Salone , vers l’an 40 avant J.-C.

  • GABIOT (Jean-Louis), auteur dramatique, né

en 1739, à Salins, mort à Paris le 12 septembre I8H , vint dans cette ville à 18 ans, et entra insti- tuteur dans une maison d’éducation ; il travailla ensuite pour le théâtre et donna plusieurs pièces à r Ambigu-comique , jouées la plupart avec succès. Les principales sont : Esope aux boulevards ^ 1784, in-8 ; Le goûter, ou un bienfait n^est jamais perdu ; Les deux neveux; Le baron de Trenck , etc. On lui doit encore une traduction du poème des Jardins du Père Rapin, Paris, 1782, in-8, préférable à celle de Gazon-Dourxigné. — Gabiot (Jean ) , jésuite, de la même famille , né et mort dans le xvii’ siècle , fut recteur du collège de Besançon, et a composé Mariœ pro acceptis a Deo in sacra et itiibata concep- tione beneficiis votiva congratulatio , Lyon, 1051, in-8. ’ CABLER (Jean- Philippe), théologien, né en 1753, à Francfort-sur-le-Mein , fils d’un secrétaire du consistoire, suivit quelque temps, à léna, les leçons de Griesbach. Nommé professeur de théologie au gymnase de Dortmund , puis d’Allorf , il remplit enfin la chaire de son ancien maître à léna. Ses ta- lents lui méritèrent l’estime du duc de Saxe-Wey- mar qui lui donna le titre de conseiller ecclésiasti- que. Il mourut le 17 février 1826. On a de lui : Essai sur le nouveau Testament, Altorf, 1788; hdroduc- tion historique et critique au nouveau Testament , 1789; Nouvel essai sur l’histoire de la création de Moïse, ib., 1795; ces ouvrages sont estimés. H a travaillé au Journal de théologie de I79G à 1811 , et a donné une édition de VHistoire primitive d’Eichorn, qu’il a enrichie d’une préface et de notes savantes. GABOR. l’oy. Betlem-Gabou.