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suite en anglais à Loiiflres, 1785, 2 vol.in-8 ; mais elle s’éloigne des principes de l’aiilenr fiançais qui n’y ent aucune part ; Tableau naturel des rapports qui exislenl etitre Dieu , l’homme et l’uiiivtrs, Ediinboiu’g, (Lyon, 1782. in-8) ; L’humme deJésir, Lyon, d79(), in-8, nouv. édit , 1802, iu-12 ; Ecce Homo, Paris, an 4 (1796), iu-12 ; Le Nouvel Homme,

702 , in-8 ; De l’esprit des choses ou Coup-d’oeil philosophique 

sur la nature des fitres , etc., Pai’is, an 8 (1800), 2 vol. in-S ; Lettre à un ami , ou Considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la récolul-ion française , Paris, an 5 ( 17’,)o), in-8 ; Eclair sur l’association humaine , an 5 (1797), in-8. 11 y cherche les fondements du pacle social dans le régime théocratique ; et les communications entre Dieu et l’homme ; Héflexions d’ un observateur sur la question proposée par l’institut : Quelles sont les institutions les plus propres à fonder la morale d’un peuple , an 6 (1798), in-8 ; Discours en réponse au citoijen Garât , professeur d’entendement humain aux écoles normales, sur l’existence d’un sens moral, etc., dans la Collection des Débals, des écoles normales, tome 5 ; Essai sur cette question proposée par l’institut : Délerminer l’influence des signes sur la formation des idées, an 7 (1799), in-8 ; le Crocodile ou la Guerre du bien et du mal arrivée sens le règne de Louis XV, poème épico-magique en 102 chanis, Paris, 1799, in-8. Cet ouvrage le plus uhscur qu’ait enfanté l’imaginalion ténébreuse de l’auleur, ne fait nul honneur à ses talents poétiques. On y voit figurer un /o/’(la foi), un Sédir (le désir), et un Ourdeck ( le jeu ), qui sont la clef de tout le poème , sans que cela le rende ni plus inlelligihie ni moins ennuyeux. Saint-Martin a traduit de l’allemand de Bœhm {coy.ce nom, n, 51), le Ministère de l’homme d’esprit, 1802, ô part, in-8 ; les Trois Principes de l’Essence divine , 1802, 2 vol. in-8 ; et l’Aurore naissante ou la Racine de la philosophie , etc., 1800, in-8. Il avait, dit-on , un caractère doux , bienfaisant ; ses connaissances étaient très-varices ; il aimait les arts, et suitout la musique. Ses auteurs favoris étaient Builamaqui et Rabelais ; il lisait le premier pour s’instruiie ,et c’est de lui, dit-il , qu’il prit le goût de la méditation ; il lisait le second pour son amusement. Cependant on convient qu’il y a assez de ces deux écrivains poiu’ se gâter l’esprit et se coirompre le cœur. Les Œuvres posthumes de Saint-Mutin , Tours, 1807, 2 vol. in-8, renferment un Journal qu’il tenait depuis 1782, et dans lequel il rapporte ses entretiens, ses relations, etc. ; ce morceau est intitulé : Portrait de Saint-3Iartin fait par lui-même. Plusieurs biographes l’ont confondu avec Marlinez-Pasiiualis qui fut son maître. Genc,’ a publié en 1821, une Notice biographique sur Saint-Martin, in-8, de 28 pages.

’ SAINT-MARTI (Jean-Didier de), missionnaire, né en 1745, à Paris, embrassa l’état ecclésiastique, et devint diiecteui- du séminaire de Saint-Louis. Reçu docteur eu théologie, en 1772, il partit la même année pour les missions étrangères. Arrivé à Macao, il fut employé par ses supérieurs dans la piovince de Sse Tcliouan. Il y apprit assez bien l’idiôme du pays pour prêcher en Chinois, et publia dans la même langue une traduction du livre de l’Imitation. En 1784, il fut nommé coadjutour du vicaire apostolique de la province, et sacré évpque de Caradre in parlibus. Après avoir partagé l’année suivante la persécution qu’essuyèrent diflérenis missionnaires, et qui le força de se retirer quelque temps à Manille , il revint en 4789 dans la piovince de Sse-Tchouan , dont trois ans après il devint vicaire apostolique. C’est dans ce posie difficile que ce savant et vertueux missionnaire a terminé sa vie, en 1801. U a composé ou traduit en chinois plus de trente ouvrages de piété, entre autres le Catéchisme de Montpellier. On trouve dix-huit (e((res de lui dans les Nouvelles lettres édifiantes , et M. l’abbé Labouderie en a publié 2ô autres sous ce titre : Lettres de AJ. de Saint-Martin , évoque de Caradre , à ses père et mère , et à son frère , religieux bénédictin , etc., avec une Notice biographique et des Notes , Paris , 1 822 , in-8. On y a joint un Essai sur la léijislation chinoise par M. Dellac, avocat. ’ SALNT-MARTL’ (Louis-Pierre de), né à Paris, en 1755, embrassa l’état ecclésiastique, et acquit en 1781 la charge de conseiller- clerc au Chàlelet. S’élant fait connaître par ses talents pour la chaire, il fut choisi, en 178i, pour prononcer le Panégyrique de St.-Louis devant l’académie française, cl en 1787 il prononça celui de St.-Vinceritde Paul, dans une assemblée des dames de la charité. Il adopta les piincipes de la révolution avec beaucoup de chaleur et fut nommé, dès la fin de 17S9, aumônier de la garde nationale parisienne. Eiiirainé par l’exemple, ou cédant à la peur, il abjura ses fonctions ecclésiastiques en 1795, et bientôt après épousa une femme divorcée qu’il ne tarda pas à répudier. En 1797, il fut fait seciéiaire de la commission chargée d’aller recueillir les monuments des arts en Italie. A l’organisation judiciaire des départements de la rive gauche du Rhin, nommé juge du tribunal d’appel à Trêves, il passa ensuite conseiller à la cour de Liège, et maintenu dans ce poste par le roi des Pays-Bas, mourut dans cette ville le 15 janvier 1819 à (30 ans. Le clergé Liégeois lui ayant refusé la sépulture ecclésiasli(|ue, la société des francs-maçons, dont il était un des chefs, lui rendit les derniers devoirs avec une pompe extraordinaiie. Outre les deux Panégyriques , dont on a parlé et qui ont été imprimés séparément, et quelques opuscules de circoiislance aujourd’hui sans intérêt, on a de l’abbé de St.-.Marlin : Réponse aux réflexions de l’abbé d’Espagnac sur Suger et son siècle, 1780, in-8 ; Les établissements de St.-Louis, suivant le texte original , suivis du Panégy- ; rique du St. Roi, etc., 1780, in-8. Cet ouvrage, réimprimé in-12, pour faire suite à VHistoire de i France de Velly, est fort estimé ; Messe pour les jours solennels et anniversaires de la confédération des Français. Cet opuscule, composé en 1790, n’a été | imprimé qu’en 185i, in-S, de 2i pages ; Considérations sur l’organisation judiciaire et améliorations dont elle peut (Hre susceptible, 1801, in-8. ■ S.MNT-MAKTIN ( .lean-Auloine ), orientaliste, né à Paris, en 1791 , s’appliqua, dès sa sortie du collège, à l’étude des langues orientales, et, après avoir suivi les cours de Silveslre de Sacy, s’attacha spécialement aux langues arménienne et géor-