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gues auprès des minières de îa
cour de Perfe, qu’ils vinrent à
bout d’interrompre l’ouvrage.
Le zèle d « s Juifs s’étantralenti,
ils furent punis de leur indifférence
par plufieurs fléaux dont
Dieu les frappa. La v. année du
iregne de Darius, fils d’Hyf1 : afpes,
il leur envoya les prophètes
Aggée & Zacharie, pour
leur reprocher le mépris qu’ils
faifoient de fon culte, & leur
négligence à bâtir fon temple,
^orobabel & tout le peuple reprirent
avec une ardeur admirable
ce travail, interrompu depuis
i4ans. Zorobabelpréfidoit
à l’ouvrage, qui fut achevé l’an
51^ avant J. C. La dédicace
s’en fit folemnellementlamcme
année.
ZOSIME, (S.) Grec de tiaiffance, monta fur la chaire de S. Pierreaprès Innocent I, le 18 mars4i7. Celeflius, difciple de Pelage, lui en impofa d’abord ; mais dans la fuite, ce pape ayant été détrompé par les évêques d’Afrique, il confirma le jugement rendu par fon prédéceiTeur contre cet hérétique, ôc contre Pelage fon maître. U obtint de l’empereur un refcrit pour chaffer les Pélagiens de Kome. Zofime décida le différend qui étoit entre les églifes il’Arles & de Vienne, touchant le droit de métropole fur les provinces Viennoife & Narbonnoife ; & le déclara en favcurde Patrocle, évêqued’Ar » les. U eut quelque cootedation avec les évêques d’Afrique au fujct d’Apiarius, dont il avoit reçu l’appel ; non que ces prélats conteflaifent le droit d’appel au Saini-Siege, mais parce qu’ils réclamoient des réglemens de leur province faits pour pré-
venir l’abus que faifoient îes
clercs & les fimples prêtres, en
interjetant ces appels trop légèrement
6c dans des caufes très-bien
jugées. C’eft vainement
que des écrivains fuperficiels 9
ou ennemis du Saint-Siège, ont
cité ces réglemens contre le
droit d’appel en lui-même. « Ui »
» pouvoir aufli ancien dans l’Eglife
quant à fon effence, dit
» un théologien célèbre, quoiqu’il
n’ait pas toujours eu U
» > même adivité, ou la même
» étendue dans fon exercice,
» quoique ceux dans les mains
» defquels il exifloit, n’en
» aient pas toujours fait le
» même ufage, ne peut être
» appelle un pouvoir d’ufurpation ;
lorfque les circonftances,
les befoins de l’Eglife
» & fa difcipline exigent que
» l’exercice de ce même pouvoir
devienne plus fréquent
» & plus habituel » ( voye ; ^
Fleury, MoRiN, Thomassin).
Du refte, les réglemens
que réclamoient les évêques
d’Afrique, ne regardoient.
comme nous venons de le dire,
que les clercs & les prêtres, car
les évêques appelloient librement
à Rome, comme le dit
formellement S. Auguftin, fî
bien inftruit des ufages de l’Eglife
d’Afrique (Lettre 43),
Foyei Apiarius, Athanase,
Innocent I). Ce pontife, également
favant6c zélé, mourut
le 26 décembre 418. On a de
lui xvi Epitres, écrites avec
chaleur & avec force. Elles fe
trouvent dans le recueil des
Epistolæ Romanorum Pontificum
de dom Coustant, in-fol.
ZOSIME, comte & avocat du Fise sous l’empereur Théodose le Jeune, vers l’an 410,