Page:Feller - Dictionnaire historique - 1818 - T01-AA-AAZ.djvu/441

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ARR hxandre-le Grand, Le1de, 1704. ; iu-fol. ; Amsterdam, 1668 et ·I 757, in-8o, cwn nolis Variorum. On en a une traduction française par d’ Ablancourt, in-12 . Il est moins éloque 1it, mais on le croit plus véridique que Quinte-Curce. Ils sonttrèsestimés, parce qu’il avait eu recours aux histoires de te conqul !rant , composées par Ptolémée, fils de Lagus, et par Aristobule. L’historien paraît également - versé dans la science militaire et dans la politique. Son style est moins doux que celui de Xénop,hon, auquel on le comparait. Epictète, philosophe sto’t'.-cien, avait été son maltre. Le disciple publia quatre livres des Discours de ce philosophe, Cologne, 1595, in-8o ; Londres, 1739, 2 vol. in-4o. On a encore de lui le Périple du Pont-Euxin, celui de la Mer Rouge, une tactiqùe et un traité de la Chasse. Ces derniers ouvrages ont été imprimés en grec et latin, avec l’ Enchiridion d~Apictète, Amsterdam, 1683, et réimprimés en 1750, in-8o. C’est trrieu qui avait dressé cet Enchiridion. Son traité de la chas.se a été traduit en français par Fermat, Paris, 1690, in-12. ARRINGHTO.N. Voyez _HAR -RINGHTON. ARROWSMITH (Jean), pro. :. . _fesseur à Cambridge en 1660, est auteur de plusieurs bons ouyrages. On estime surtout sa Tactica sacra, Cambridge, 1647, i11-4 . . ARRUBAL (Pierre d’), né eu 1559 , à Cénicéros en Espagne, aux confins de la Navarre et de la Vieille-

castille ,jésuite en 1579, professeur

de théologie à Salamanque et à Rome, fut chargé de soute,~ir le molinisme dans les congrégations de Auxiliis, à la place· de Valentia, qui était tombé malade pendant le cours de cette ~ uerre -théo_Jog_igue, Il mourut en ARS 1608 à ·Salamanque. On a tle lui ! ! vol. de Deo_ uno et trin_o, et de An~ · gelis, écrits avec précision et ciarté. · ARSACES Ier, ·roi des Parthes, issu d’une condition très-basse, fut élevé sur le trône vers l’an 252 avant J.- C ., et.devint aussi renommé par· mi les Parthés que Cyrus chez les Perses. Il chassa les Macédoniens ; battit les généraux de Séleucus,, et ce prince lui-même·, qu’il lit prisonnier. Enfin il établit solidement cet empi~e d’Orient, qui balança de--, puis la puissance romaine, et fut 1me barrière d’airain, que les vainqueurs des nations ne · purent forcer. Les successeurs de ce roi fm :ent -appelés Arsacides. . , ARSACES, roi catholique d’ Arménie, qui füt obligé .par Julien Papostat de l’accompagner co,ntre les P_erses. Après la mort de cet empe- :reur, Arsaces combattit cl"s ·peuples avec assez de bonheur ; mais 0 Sapot l’attira sous prétexte d’alliance, et lui ôta la vie en 369, après lui avoir crevé .les. yeux. • AfüACl{JS (saint) , . moine persan, retiré·à Nicomédie ; pi :,ophé 7 -tisa à cette ville sa ruine, qui arriv, ! en effet l’an 358, par un tremblement" de terre. Ce saint homme fut trouvé· mort dans une tour, dans l’attitude d’un homme en prière. M . de L :Î. · Lande (Voyage d’Italie, t. i , p. g. ) fait· mention d’une prophétie de la même nature qui précéda _la ruine de la ville de Pleurs, écrasée sous une montagne le 26 aoùt 1618. AR.SENE, diacre ~e l’église r_o’maine, d’une naissance illustre et d’un rare mérite, fut choisi en 383, par "Je pape Damase , pour être précepteur d’ Arcadius, fils ainé de Théodose. Ce prince le pria de regarder son élève comme son propre fils , et de prendre sur lui l’autorité d’un pèrë. _Un jour l’empereur étant entré