F.
FABER (Gilles), carme, mort à Brjgj&lles en i5o6, parut avec distii’reflpfn dans la cbaire en un temps ou. le ministère de la parole était avili,,par le ridicule et le burlesque que les prédicateurs mêlaient aux.vé- • rites sacrées. Jean ’pritbème lui attribue une Chronique de son Ordre une Histoire de Brabant, des Coinmentaires et d’autres ouvrages. FABER (Jean) appelé ainsi qu’un de ses livres, le Marteau des Ré]0liques naquit Leutkirch en Souabe, entra dans l’ordre de Saint-Dominique, et brilla dans les universités d’Allemagne. L’évêque de Constance le fit son vicaire-général en i5ig ; et Ferdinand, roi des Roumains depuis empereur, le choisit pour son confesseur en 1526..Ce prince le nomma, en 1531 à l’évêché de Vienne, que son zèle contre les hérétiques lui avait mérité. 11 mourut en i54-i âgé. de 63 ans, laissant plusieurs Ouvrages d’Histoire, de Controverse et de Piété, en 3 vol. in-fol. Cologne, et i54.i. Celui de ses écrits qui lui fit le plus d’honneur, est son Maliens Hœreticorum dans lequel les versions controversées sonttraitées avec beaucoup de solidité et de chaleur. Quelques auteurs distinguent ce Jean Fabert d’avec un autre Jean Faber également dominicain, et né aussi en Souabe, qui vivait dans le même temps, écrivait dans le même F. genre et de la même manière il ne paraît pas que leur opinion’.soit foudée. Ils attribuent à celui-ci i° En- chiridion Bibliorum Ausbourg i54g, iri-4 Frtcrtus quitus digwoscuntur Hœretici, ouvrage solide et curieux, où l’on trouva des particularités remarquables touchant Luther. FABER ( Pierre ), né en Savoie, fnt un des 9 premiers compagnons de saint Ignace de Loyota, et seconda les.|travauc ;îdi ! zélé fondateur, tant pour l’établissement de la compagnie que pour le bien général de l’Eglise. Il fit plusieurs courses apostoliques en Italie en Espagne et en Allemagne convertit un grand nom- bre de libertins., et d’hérétiques,, et répandit l’instruction chrétienne particulièrement dans les villages et parmi les pauvres. Il mourut l’att i546. FABER (Basile), né à Soraw en Silésie, en i52O fut recteur du collége d’humanités à Erfort où il mourut en 1576, et s’est fait connaître par son Thesaurus eruditionis scholastice qu’il publia, en 1571. Auguste Buchrner, Cellarius, Graevins firent succe ssivement des augmentations à ce Dictionnaire, dont les citations sont fort exactes. La dernière,édition est de La Haye, 1735, a-iyol. in-fol. Faber donne aussi une Traduction allemande des Remarques latiues de Luther sur la
