Page:Feller - Dictionnaire historique - 1818 - T08-SAA-ZYP.djvu/45

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4i SAM SAM les cheveux dont la libre croissance était ’la marque de la consécration des Nazaréens au service du Seigneur, et le livra aux Philistins. On iui creva les yeux, et on i’emptoya à tourner la meule d’un moufin. Sa force revenant avec ses cheveux, 3ooo PhiHstins assemblés dans te temple de Dagon, le firent venir pour se moquer de lui. Mais s’étant approché des deux ,plus fortes colonnes qui soutenaient le temple, il les ébranla et le temple par sa chute l’écrasa avec tes Philistins, t’an’fny avant J-C.~ Par une inconséquence ordinaire à )’esprit de parti et d’erreurs onavudesphitosophistes rejeter les exploits de. Samson, attestés par t’autorité.ta plus respectable, et ne former aucun doute s.ur ceux de Mitbn de Crotone, ptus !ncroyab)es en eux-mêmes et destitués de témoignages dignes de confiance. (~o~’cs AïHA-NATUS, MfLON). On a gravé i’~Mto /re de iS’amM/t en ~o )éu)))es, destinées par François Verdier. SAMUEL. ’fils d’Etcam et d’Anne, de la tribu de JL.év !,fut prophète et juge d’Israël pendant plusieurs années. Anne sa mère était stér ! !e depuis )ong-t<’mps, lorsque, par one f~venr singulière de Dieu, elle conçut et mit au monde cet enfant, vers l’an n55 avant J.-C. Quand elle t’eut sevré, elle le rnena,à Silo, à la maison da Seigneur, et le présenta à Hét ! pour accomHtu’ le vœu qu’eHe avait fait de )e consacrer au service du tabernacle. Cependant les nienaces du Seigneur ayant été exécutées sur Héti et sur ses enfans, Samuel fut étabt ! pour juger le peupte dé Dieu i) avait a)6rs ~.o ans. H fixa sa demeure à Ramatha~ lieu ile sa naissance ; maisil allait de temps en temps dans dinérentes villes, pour y rendre la justice. Ce saint homme étant devenu vieux, établi Joël et Abla ses fils, pour juges sur Israël. Ils exerçaient cette charge dans Bersabée, ville située à l’extrémité méridionale du pays de-Chanaan. Au )h*u de marcher sur les traces de leur père ils laissèrent corrompre leur équité par t’avance. Leur gouverne* ment aliéna les esprits. Les anciens d’Israël auèrent’ trouver Samuel à Ramatha, pour lui demander un roi, Samuel. sacra Saii) par ordre de Dien, après leur avoir fait sentir vivement qu’ils ne savaient pas ce qu’ils demandaient. Voici, leur dit-il, le droit duroi qui /’<c/’a sur

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prc/o ; vos e/ty : et les emploiera a son service. 7 ? se ~a/A/ya de TO~ terres et de ce que VOM~ attrez de meilleur pour le donner A ses serviteurs, etc. Sur quoi Bossuet reprend : «Est-cequ’il »aura le droit de faire tout cela ticir- "tement ;* A Dieu ne.ptaise ; car ’)D !eu ne donne pas de tels pouvoirs n mais Haura le droit de le faire tmpu– nnément à !’égard de la justice hu- "maine. Dieu montra bientôt que la sienne ne s’endormait pas sur le’ nouveau roi. Les désobéissances de ce pfince irritèrent lé Seigneur qui le rejeta du trône, et commanda à S.amuet d’aller oindre David pour roi. Samuel fut sensiblement touché du malheur de Saül te pteura te reste de ses jours, et lui apparut longtems après sa mort, arrivée l’an io5y avant J.-C. à <)8 aus lorsque la pythonisse évoqua son ombre il lui prédit qu’il mourrait avec ses enfans dans la bataille qu’il jivra aux Phiiistins sur la montagne de Gelboé. L’abbé de ia Chapetfe a cru trouver dans ce discours de Samuel un artifice de ventrHoq :!C moyen d’explication trop semblable à ceux qu’on a employés eu diverses occasions pour rendre compte des ëy<i-