Page:Feller - Dictionnaire historique - 1818 - T08-SAA-ZYP.djvu/67

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63 SAR SAR tre de quelques ouvrages oublies doivent être distingues d’Erasme Sarcer. SARDANAPALE, fameux roi d’Assyrie est, selon quelques-uns, le même prince que Phul,-dont il est parte dans l’Ecriture sainte. Son nom estencore consacré pour caractériser les princes uniquement oc- cupes de leurs plaisirs. Arbaces gouverneur de Médie, ayant vu Sardauapale dans sou patais au milieu .d’une troupe d’eunuques et de femmes débauchées, habiHé et paré tui- ;jnême comme une courtisane tenant, une quehouitte entre ses mains, fut si indigne de cet Infâme spectacle, qu’It forma contre lui une conspiration. Bétésis, gouverneur de Babylone ; et beaucoup d’autres avec lui, entrèrent dans ses vues. Le roi, obligé de prendre les armes remporta d’abord quelques avantages sur tes rebettes il fut enfin vaincu et se sauva dans NInive, qui fut bientôt assiégée par tes révottës. Dans ce même temps, les débordemens du Tigre renversèrent une d partie des murs de cette ville. Sardanapale réduit à la dernière cxtrémité s’enferma dans son palais et fit étever un grand bûcher, où it se précipita avec ses femmes, ses eu– nuques èt.ses trésors, vers l’an ~o avant J.-C. après un règnede vingt années. Voltà à peu près ce quêtes anciens racontent de Sardanapale ; 1 On connaît ces vers de Juvénat, et la bonne morale qu’ils renferment Neae !,Hira !ei,cupiatnihii,etpotiores Hercutisa’rufnnaacr’DdatsœvonqttelaboreSt 1 Etvenerc,etC(BniSj,etptuinisSardanapali., f Quelques savansmodernes révoquent J en doute tes circonstances de l’his- < toire de ce prince. On trouve, dans < tes Observationes’ J ?a//e7 :~M, une t dissertation en son honneur, intitut lée ~c/o~fa ~a/M~a/t ce(’te t Apologie rie doit pas prévatbir contre la persuasion générate appuyée de tous les témoignages de l’histoire. On sait que c’est une des manœuvres de la philosophie moderne de réhabiliter la mémoire des tyrans et des monstres, tandis qu’elle calomnieles grands hommes qui lui paraissent avoir britté par trop de religion et de vertu. Des débris de l’empire de Sardanapale se formèrent les royaumes des Médes, de Ninive et de Babylone mais toutes ces époques de l’histoire ancienne sont très-obscures, défigurées par des fables et des contradictions. SARISBERY,SAnsBEMo :t SARiSBURt ( Jean de ),. ~arM~ëriensis né en Angleterre vers i’an 1110, alla en France à t’âsede 16 à 17 ans. Le roi son maître t’envoya à la cour du pape Eugène HJ pour ménager. tes aHaires d’Angleterre. Rappelé dans son pays, il reçut de grandes marques d’estime du cétèbre Thomas Becquet, grand chancelier du royaume. Ce ministre ayant été (ait archevêque de Cantorbéry, Jean le suivit et Faccompagha dans tous ses, voyages. Lorsque ce prélat fut assassiné dans son église l’an H7o Sarisbery voulant parer un coup qu’un des assassins portait surla têtedu prélat, le reçut sur te bras. Que)~ qnes années après, il fut élu évêque~ de Chartres, s’y acquit une grande réputation par sa vertu et par sa ; science et. y mourut l’an 1181 o~ 1182. It nous reste de lui plusieurs ouvrages. Le principal est un traitéintitulé jPo~cya~CM~, M~eDe ~K-~ gis t7MrM//Mm et Te~< :g !M Philoso- ~oA-Km,Leyde, i63Q, :n-8.CeP ouvrage plein de réflexions sageset vraiment. philosophiques a été* traduit en français, in-4, sous le’titre de ~c[ ; de la Cour. C’étaïf un des ,ptus beaux esprits de soa’