Page:Feller - Dictionnaire historique - 1818 - T08-SAA-ZYP.djvu/714

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ZYP yoS ZYP glise catholique. Ce Père était bon poëte et très-verse dans les langues grecque et latine. On a de lui 1° des Vies de plusieurs saints qu’il a traduites de divers manuscrits grecs, et qui ont été insérées dans les Acta tSaHctorMM 2° Historia miraculorum B. M. ~A’~MceMM, Anvers," i63a in-4 3° Camera-CMmobsidione /t&er< !<«/7t,poëme imprimé à Anvers, i65o, inet à la suite des Poésies du P. Hoschius, de i’ëdition de i656. ZYPAEUS ou VANDEN-ZYPE, (François), naquit à Malines en t58o. Ses succès dans l’étude du droit le iiren’. appeler par Jean Le Mire, évéque d’Anvers, qui le fit son secrétaire particulier, ensuite clianoine, officiât, et archidiacre de sa cathédrale. C’était un homme d’esprit, de mœurs douces, et très-profond dans la connaissance du droit civil et canonique. Il a composé sur ces matières plusieurs ouvrages latins entre autres t° ~fïa- ~<tca enarratio ~uyM Pontificii KOM ;2*’CoMK~afMMMMMOKt’MP 3° Notitia ~’tt/’M .Be~M 4o De J~urM~ettOKeEcclesiastica et Civili 5° Judex ~/agMfr< !<M~ j Senator. On peut regarder ces ouvrages comme une réfutation des écrits de Du Moulin, de Fevret, de Van-Espen, de Febronius, etc. Us sont estimés, et on les a recueillis en 2 vol. in-fot., à Anvers, t6~5. Zypseus mourut en i65o à y5 ans. ZYPSEUS (Henri), n-ère du prétédent, né à Matines en iSy ? embrassa la règle de Saint-Benoit,dans le monastère je Saint-Jean à Ypres. En 1616, !t fut fait abbé de Sa !nt-André, près de Bruges avec le droit de porter la n~itre, qu’il obtint le premier en i6z3. Zypseus rétabtit la discipline dans son monastère, et répara les désordres que les hérétiques y avalent causés. Il y ramena en !632 ses religieux qui s’étaient retirés dans la ville de Bruges pour se soustraire à la fut reur des sectaires. Il répara aussi ta maison des religieuses de Saiut-Godelève, et y introduisit une réforme salutaire. Sa mort, arrivée i en i65o dans la 83° année de son i âge, fut digne d’un chrétien et d’un retigieux. Son principal ouvrage < est Sanctus Gregorius. ~fag~tM e~c~h/Ht/M~ene~/cfMa oriundus, ) Ypres, t6n, in-8. Dans ce livre, it tâche de prouvercontre Baronius, que saint Grégoire, pape, avait embrassé la vie monastique. Il y a de t’érudition mais ses preuves ne sont pas toujours concluantes. L’auteur s’échauffe peut-être un peu i trop sur cette question, qui du reste est un point d’histoire dont on peut s’occuper, et qu’on peut travailler à éclaircir comme tant d’autres qui ne sontpasd’une plus grande importance. On a encore de lui la s Dissertation sur sainte Sehotastique, intitulée RcayneM ~’M<M<{OMM ~n magis expediat devotam in mundo ~Mà/ ?t7 !e/ !g ;’oMM :’K monasterio ’<mt agere ; et an sancta i ~c~o/aj~cn fuerit ~ect~KM castitatis 7{e/i’g !Mtp,an ~erô mo</e/’n~ devotionis’filiarum Ut seculo castitatem servantium ? L’opinion de Rosweide sur sainte Schotastiquc y est combattue. FIN DU TOME HUITIÈME. °~