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Page:Feller - Dictionnaire historique - 1867 - T08-SER-ZYR.djvu/494

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ZUT à. ce monlt’que. Le œnton de Luefflle reconnut ses services , en accordaat à lui · et à sa postérité le droit perpétuel de bourgeQisie dans sa wille capitale. Les cantons catholiques lui avaient donné lea titres de Père ,e la pairie et de ColOIUII de la religi,m, On a de lui le détail de toutes ses négociations depuis 1629 jusqu’en 1669. Il mourut à Zug en 166’, Agé de 66 ans. . ZUR-LAUBEN (Béat-Jacques), fils ainé du précédent, chefdu canton lle Zug. et eapitaine-géntlral de la province libre de l’A~w, contribua beaucoup par ses expéditions l soumeHre lea paysans ré-Teltls du canton de Lucerne , en 1653. Ce canton et ses oeDf.éJérés .ui dllrcnt, en 1656, la victoire dt Vilmergen contre les Bernois, sur lesquels il prit lui-mt !me deux drapeaux et trois pièces de canon. li mourut à llug en 1690, à ’7-4 ans, awec une réputation hien méritée de valeur et de.prudence, ZUR.- LAUBEN ( Béat-Fidèle-Antoillei )ominique, baron na UTouR-CllinL- • . LOl’( DB), lieutenant-général, né à Zug ’ en ’720, tnort en t 795 , entra llll service de Ja France, et se distingua aux bataiJJes de Fontenoi el de Raucoux, aux ai’-ges de Tournay , d’Oudeaarde et de Jlaestricbt , à la défense des retranebemeu ts lie Melsungen-sur-la-Fulde. Avec lai a’étPignit la descendance mâle de l’anciewie ramille lie& Zur-Lauben, Sans parler de ses divers Mémoire, 9ue l’on trouve dans le Recueil de l’academie des Inscriptions , nous citerons de lui : Histoire militaire de, Sui11es au urmce de France, Paris, 1751 à 1753, 8 vol.in-12 ; ralileau :, ; lopographiq11e1, pittore,quu, pl&y1ique1, hi,coriques, tr1er11ua :, polfü- .- , ee liuérairu se la S•ilu, ibid, , 17SO à 1186, 4 vol. grand in-fol., 420 · ~ av ures ; réimprimés sous le titre de r.JJl~auz la la Suil••, 011 Yoyage. , .uo re, que fait dans les treize c«nfon, du corps helvétique, ibid., 1784 à 1788, 12 vol. in-4. ZUTPH EN (Gérard), écrivain du U• siècle, mm·t en 1368 , est connu surtout par lii zèle qu’il mit à soutenir, · aider et déft>ndre une association connue sous le nom de Fr ;res de la vie commune. Cette société avait été fondée par Gérard Groot , ou le Grand , Docteur de Pa,·is, chanoine d’Aix-la-Chapelle etd’UITecht ; elle se composait d’hommes qui s’étaient réunis pour &e livrer à la pratique des conseils éwangéliqnes , quoiqu’ils ne se liassent par am·1m , œu : des écoliers pauvres en avaient été les prrmiers· membres ; ils mettaient en commun les som- 41es qu’ils 11omaic11t se procurer en co-ZYL 479 pimt de, manscrits. Dans la suitë, de :s gens riches et pieux s’étaient joints à eux , et cette société avait pris une assez grande extension. Matthieu Grabon, do· minicain saxon , attaqua cette société , et prétendit qu’on ne pouvai& pratiquer méritoirement les conseils évangéliques de pauvreté , chasteté, obéissance, qu’en faisant vœu dans un Ordre reconnu par l’Eglise. Il remit méme un Mémoire sur ce sujet à Martin V ; ce Pape chargea le cardinal d’Ailll et Je célèbre Gerson d’examiner I affaire : leur rapport fut favorable aux Frère, de la t,ie commune ; l’opinion de Grabon fut condamnée ; son autelll’ fut obligé de se 1·étracter. Zutphen contribua beaucour, à ce résultat heureux par ses écrits. Il n appartenait point à la Société, mais il était son défenseur, lfon protecteur. Outre les Dissertations qu’il composa à ce sujet , on cite de lui un Trailé mysliqve, inséré dans la Bibliothèque tù, Pèru, et qu’on prétend n’être guère inférieur à l’ Imitation de Jé1u.1 -Christ. Il se divise en deux livres : le premier traite des •lces de l’âme et de la réformation intérieure ; le ser,ond renferme des élévations spirituelles. · ZWEINITZ (David de), écrivain allemand, né en 1600 à Seifessdorf, ville de Silésie ; quoiqu’il ait passé sa vie entière dans des fonctions diplomatiques ou administratives qui absorbaient tous ses moments , il a pu cependant trouver le loi.sir de composer TJn .aaliez grand nombre d’ouvrages reli~iewt : ce qui est une preuve de son esprit de foi el de piété. Il fit ses études à Heidelberg , et voyagea ensuite eo Angleterre et dans les Pays-Baa. Le duc Rodoir.be de Lignitz se l’attacha comme gentilhomme de sa chambre, eten fit son confident intime. li l’envoya, en 1627 , à la diète de Breslau en qualité de plénipotentiaire ; il le nomma, en 163t , capitaine-général de la principauté de Wolau, et le choisit successivement pour son ambassadeur auprès de Ladislas , roi de Pologne, et des électeurs de Brandebourg. Zweinit.z, malgré ses nombreuses occupations , a publié : .Soliloque., 1ur l’ E :, ;amen de con- 1cience, en latin ; B()uclie,· con&re la mi• lancolie, en allemand : Cantique, 1pirilueb, en allemand ; Prières tirées de, Praume, d, Dar,id., eu allemand ; cent Méditations sur la mort, en allemand ; Abrégé de la /Jible, en allemand. ZYLIUS ( Otho), jésuite, né à Utrecht en 1588, mortàMalines le 13 aollt 1656. 0 n lui attribue des conversions éclatantes , entre autres celle d’un J ?rince rle la maison des Deux-Ponts, qu’il ramena

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