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L’ANGE.

Il luit pour toi le jour de la promesse,
Au port sacré je te dépose enfin,
Et près des cieux ta coupable faiblesse
Pleure un vain nom dans un monde plus vain.
La tombe attend tes dépouilles mortelles,
L’oubli des chants ; mais l’âme est au Seigneur ;
L’heure est venue, entends frémir mes ailes,
Viens, suis mon vol, je conduis au bonheur !