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LE BAL.
Que le bal est joyeux ! Vois ces nombreux quadrilles !
Le plaisir fait briller ces yeux de jeunes filles,
Anime tous les pas, rit dans toutes les fleurs ;
Partout, frais papillon il vole et se repose,
Et pare la danseuse, à la peau blanche et rose,
De ses plus riantes couleurs.
Vois ces jeunes beautés, aux tailles élancées,
Confondant au hazard leurs parures froissées,
Dès que l’archet frémit prendre un folâtre élan !
Leur bonheur enfantin, frêle et léger comme elles,
Est dans les airs d’un bal, dans leurs gazes nouvelles,
Dans les nuances d’un ruban.
Les vois-tu, le front ceint d’un millier d’étincelles,
Sourire à ces miroirs qui les montrent si belles,