Page:Femmes-poëtes de la France, éd. Blanvalet, 1856.djvu/217

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Non, il est de longs jours, d’enivrantes délices,
Je veux les goûter à mon tour,
Tout sourit à mes vœux, et les destins propices
Murmurent doucement des paroles d’amour.

Un rêve, un rêve seul ! Non, donnez-moi des roses !
On dit que le parfum des fleurs
A des secrets d’amour, mystères, douces choses
Qui de l’âme blessée endorment les douleurs.