Page:Femmes-poëtes de la France, éd. Blanvalet, 1856.djvu/222

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 196 —

Oui, pour le penseur solitaire,
Tout est extase, enivrement ;
Tout est harmonie et mystère,
Amour, sublime enseignement !

Car devant toutes ces merveilles
L’œil étonné reste ébloui,
Et l’on croit que les fleurs vermeilles,
Les vents, les ondes, disent : Lui !
Lui toujours ! suprême prière,
Qu’à la nuit enseigne le jour ;
Et que dit la nature entière
Dans un hymne éternel d’amour.


FIN.