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MARGUERITE DE NAVARRE.

SUR LA MALADIE DE FRANÇOIS Ier.


Rendez tout un peuple content,
Ô vous, notre seule espérance,
Dieu ! celui que vous aimez tant,
Est en maladie et souffrance.
En vous seul il a sa fiance.
Hélas ! c’est votre vrai David ;
Car de vous a vraie science :
Vous vivez en lui, tant qu’il vit.

De toutes ses graces et dons
À vous seul a rendu la gloire ;
Par quoi les mains à vous tendons,
Afin qu’ayez de lui mémoire.