L’équipier avant est chargé de la direction de la luge avant sur laquelle il agit soit au moyen d’un volant, soit au moyen de deux poignées qu’il tient dans chaque main. L’arrière dirige la luge arrière, qu’on n’a pu rendre absolument solidaire de la première à cause des efforts considérables qu’elle aurait eu à supporter dans ce cas.
Si le rôle de l’avant est des plus importants, s’il lui faut de l’audace, de la décision, du coup d’œil et de la vigueur, l’arrière doit suivre les mouvements du bob et les faciliter en rétablissant l’équilibre de la luge arrière, qui parfois fait des bonds de 20 à 30 centimètres ou se dresse sur un seul de ses patins, ou dérape exagérément.
Pendant la course, en effet, le bob bondit, saute et il est
impossible d’imprimer une direction rigoureuse à une telle masse
MODÈLES DE FREINS POUR BOB.
(Cliché Hachmann frères, à Travers.) animée d’une telle vitesse. Le rôle des pilotes avant et arrière est donc de faciliter les
mouvements désordonnés de ce véritable
bolide et de les diriger.
On comprend ainsi
la fréquence et même
le danger des chutes,
surtout au cours des
virages brusques que
présentent les grandes
pistes. Les deux équipiers dont nous venons de parler sont aussi
chargés de manier les freins.
Les freins actuels des bobs sont assez puissants pour donner toute sécurité. Celui que l’équipier arrière manie au moyen d’un levier est composé d’une pièce métallique dans laquelle sont encastrées des dents métalliques, elles aussi, et en forme de dents de scie ou de dents de herse. L’avant a à sa disposition un frein analogue mû au pied. L’un et l’autre doivent être peu utilisés. En effet, les
freins réduisent la vitesse, si importante en bob, et détériorent