Dans la deuxième catégorie, ce sont des roues à palettes, de nature variable, qui produisent la traction.
On a cherché, dans cet ordre d’idées, à construire des traîneaux qui puissent facilement se transformer en voiture et réciproquement.
La solution la plus simple de ce problème est la suivante : On garnit les roues arrière — les roues motrices — de chaînes gourmettes dont l’action sur le sol produit un effort assez considérable et on fait reposer la voiture elle-même sur deux paires de patins fixées respectivement sous les roues avant et le long des roues arrière.
Un dispositif spécial permet, pour cette dernière, de modifier son niveau par rapport à celui des roues motrices suivant l’état de la neige. Ce système a donné d’assez bons résultats.
Il en a été essayé un autre qui offre les caractéristiques suivantes : les roues sont remplacées par des patins et la traction s’effectue au moyen d’une roue à palette que le moteur actionne quand les roues sont inutilisées. Mais on a pu constater que ce dernier procédé a pour effet de dégrader les pistes beaucoup plus que les autres.