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Page:Fendrich - Les Sports de la neige, 1912.djvu/71

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L’ATTACHE
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long que pour les autres. Ce qu’il y a de plus désagréable, c’est de l’ôter. L’opération est longue, surtout quand l’attache serre juste. Dans les cas urgents, le seul remède est le couteau ; mais, comme de telles circonstances sont rares, elle sera l’attache préférée des skieurs qui veulent dépendre le moins possible d’accessoires mécaniques, et pour qui c’est un plaisir d’user de leur adresse et d’atteindre leur but par des moyens rudimentaires. Elle est d’ailleurs encore la plus répandue en Norvège et s’il existe des skieurs possédant l’une ou l’autre des attaches Huitfeld et qui ne soient pas très adroits, on peut cependant affirmer qu’on trouve rarement un bon skieur, les disciples de l’École de Lilienfeld exceptés, qui en possède une autre.


FERMETURE KOSKI.

J’ai décrit, parmi le grand nombre des attaches existantes, les trois qui sont les plus connues et les plus employées en France, en Allemagne et en Autriche, celles qui sont en somme les formes types de toutes les autres. Il existe pour chacune d’elles un grand nombre de variétés. On a fait aussi une combinaison des divers systèmes. Parmi les plus heureuses, on peut donner celle de Ellefsen[1] qui est une combinaison de l’attache à mâchoires et de l’attache à semelle et qui est employée par de très bons skieurs.

  1. Une modification très ingénieuse de la boucle d’Ellefsen est celle imaginée par de Conninck (Koski).

    Sa supériorité sur les autres attaches réside en ce que la courroie du talon peut être ou n’être pas une courroie sans fin. Par suite il sera plus facile de s’en débarrasser en cas de chute afin de quitter son ski.

    Le levier peut s’ouvrir de lui-même parfois, mais dans ce cas l’anneau est retenu par la griffe (a) qui l’empêche de se détacher fortuitement.

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