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Introduction.

génies du siècle de Louis XIV, disait des auteurs nouveaux qu’il entendait louer dans sa vieillesse : « Les Cotin et les Colletet de mon temps étaient des aigles auprès de ces gens-là ! »

Je ne sais si M. Ferdinand Genissieu qui vient d’écrire un livre si remarquable est Français[1], Belge ou Hollandais. Peu importe, du reste, si son livre est digne de figurer avec honneur dans notre littérature française, mais, à le juger d’après ce livre, je croirais volontiers qu’il s’est éveillé à la vie littéraire sous l’influence de l’art belge, flamand ou hollandais.

J’ai toujours, en effet, recherché des analogies et des affinités entre les arts libéraux et les arts plastiques, entre la littérature et la peinture d’un pays et d’une école sans tenir compte des excep-

  1. L’auteur est Français et aime son pays : une alliance de famille l’a fixé en Belgique. Du reste, France, Belgique ou Hollande, la véritable patrie n’est-elle pas celle du beau, du juste et du vrai en toute chose !