Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/229

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

211
Voici l'hiver !

VOICI L’HIVER !



Devant nous, l’avenue se jonchait de feuilles mortes ; l’air était frais et pur, le ciel bleu et limpide. Le vent nous apportait, à travers son bruissement dans les arbres à moitié dépouillés, les bruits lointains de la campagne, et lentement, — une à une, — comme à regret, — les feuilles rougeâtres et dorées se détachaient, et tombaient avec un balancement paresseux. C’était comme un tapis aux riches couleurs qui s’étalait devant nos yeux.