Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
268
La Gaspésie
propos d’un voyage qu’ils firent ensemble de Nipisiguit à Miramichi.[1]
Comme ils devaient être accompagnés de quelques sauvages et que le voyage était alors long et pénible, ils s’étaient munis des provisions jugées nécessaires.
« Pour cet effet », écrit le Père LeClercq, « on fit nos provisions qui consistaient en vingt-quatre petits pains, cinq à six livres de farine, trois livres de beurre et un petit baril d’écorce, qui contenait deux à trois pots d’eau-de-vie. » Les vivres leur manquèrent cependant en chemin, car ils avaient compté, sans songer à l’appétit des sauvages et aux accidents de la route. « Nipisiguit », ajoute-t-il, « est un séjour des plus charmants qu’il y ait dans la grande baie
- ↑ Nouvelle Relation de la Gaspésie.