augmenté, et pour les mêmes raisons qui avaient amené Dioclétien à sa réforme des provinces.
Pendant ce temps, que sont devenus les vieilles magistratures et le Sénat romain ? Rome conserve encore son Sénat, ses consuls, ses préteurs, ses édiles et tribuns. Mais ces glorieuses magistratures ne sont presque plus que des charges municipales. L’organisation de l’armée reste celle de Dioclétien, mais avec des réformes qui, en partie, en exagèrent, en partie en dénaturent le caractère originaire. Les effectifs de chaque légion continuent à être réduits ; le commandement militaire est nettement distingué du civil ; même celui de la cavalerie est séparé de celui de l’infanterie, comme la direction du service des vivres et de la solde, de celui du mouvement des armées. L’armée tout entière est divisée en trois grandes sections. La première est représentée par la milice palatine (domestici, protectores, scolares),