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Page:Ferron - Le régime municipal de l'ancienne Ville de Luxembourg, 1861.djvu/40

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bourgeois, qui immortalisèrent son administration détestable en attachant son nom aux produits manqués de notre Moselle), était chargé à Vienne des affaires de ce pays. Il proposa à la souveraine la création d’un département uniquement chargé de l’étude de l’état des administrations provinciales et municipales des Pays-Bas, de combler la lacune qui existait dans les institutions gouvernementales par rapport à la gestion de ces administrations. L’impératrice créa ce département sous le nom de « Jointe des administrations et des affaires des subsides ». Cette Jointe fut composée du trésorier général des finances comme président, du Conseiller du conseil des finances, de quatre rapporteurs et d’un secrétaire. Elle fut chargée de faire une révision complète des comptes des administrations, de veiller à l’exécution des projets résolus, de réfondre complètement les comptabilités municipales. Elle se mit à l’œuvre en 1782. Sa surveillance et son action s’exerçaient chez nous, à cette époque, au moyen de commissaires du gouvernement, qui vérifiaient et arrêtaient les comptes de la ville de Luxembourg et d’Arlon. (Ordonn. du 21 mars 1771 ; Gachard, documents inédits pour servir à l’histoire des Pays-Bas, 2e volume.)