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Mais qui couvent dans l’âme, et, grandissant soudain,
Après avoir versé goutte à goutte leur lie,
Comme un venin mortel empoisonnent la vie...
Mais, non ; depuis long-temps ton sein s’en est nourri ;
Ton front s’en est bercé ; ton coeur.... il est aigri,
Malheureux ! et je crains que cette aigreur mortelle
N’atteigne d’autres coeurs qu’elle emporte avec elle !
Ah ! qu’as-tu fait, Arthur ? quelle flamme ont tes yeux !
Comme sévèrement ils regardent les cieux !
Pourquoi donc les cacher dans tes mains ?... Mais, silence
Sur la dalle sonore une femme s’avance ;
C’est Maria. Sans doute à ses désirs aimants
Arthur va cette fois confier ses tourments.
Écoutons.
MARIA.
« Me voici. Vous m’avez demandée