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Venez tous, venez l’entourer,
Ce monument de votre joie !
Assiégez-le !… Pour qu’on le voie,
C’est vrai qu’il faudrait l’éclairer ?

Un Ange à la douce figure,
Un flambeau céleste à la main,
Vers lui, d’en haut, prend son chemin
Pour l’allumer à l’heure obscure.

Voilà sa lueur qui grandit :
Le bois plantureux se dévoile ;
Chaque feuille porte une étoile…
L’Arbre de Noël resplendit !


II


Comme il se dresse sur sa tige !
Et surtout comme il s’est peuplé !
Tout l’essaim du Ciel assemblé
Autour de lui plane et voltige.

Ce n’est que parcours en tous sens,
Que chants et frémissements d’ailes…
Vos bons Anges vous sont fidèles,
Ô mes chers petits innocents !