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LES SONNETS

BOUQUET LITTÉRAIRE
Au Lieutenant-Colonel Staaff
SUR SON ANTHOLOGIE

AMI de nos penfeurs, ami de nos poètes,
Toi qui vis^ de leurs voix, de leurs chants entoure,
Glaneur, en leurs Jardins tu pourfuis tes conquêtes…
Le voilà, ce bouquet faluhre — & déjïré !

Bon livre ! Que de fleurs ! Ses pages font des fêtes :
Le mort, pour briller là, des vieux jours eji tiré ;
oîu bienveillant appel plus de langues muettes :
Le vivant fort de l ombre & s y trouve éclairé. —

Bravo ! cejî un bienfait que ton c4nthologie ;
Une onde aux altérés. Sîa chaude apologie
Veut furnommer ton œuvre un tréfor ce fans pareil. »

On ne contejle plus la valeur du brin d’herbe :
De nos milliers (fépis tu fais une ample gerbe…
De nos rayons épars tu fais prefque un foleil.