l’une de l’autre, est même précisément ce qui les met en rapport. Seule, la paternité abstraite distingue le père du fils, dont réciproquement la personnalité se fonde sur son caractère de fils abstrait.
Mais, de nouveau, ces relations pures doivent être des personnes, des substances particulières ; de nouveau la vérité du pluriel, du polythéisme, est affirmée, et la vérité du monothéisme niée. Ce serait à n’en jamais finir. Dans le mystère de la Trinité, dès qu’il veut représenter autre chose que le système des différences de l’être humain, tout se dissout en illusions, fantômes, contradictions et sophismes.
XXVI
L’essence subjective de la religion, — il est facile de le concevoir, — se résout par l’analyse en autant de contradictions que son essence objective, Dieu.
Les moments subjectifs essentiels de la religion sont d’un côté la foi et l’amour, et de l’autre, en tant qu’elle se manifeste extérieurement par un culte, les sacrements du baptême et de l’eucharistie. Le sacrement de la foi est le baptême, le sacrement de l’amour l’eucharistie. Dans le sens strict, il n’y a que deux sacrements, comme il n’y a que deux moments subjectifs dans la religion, l’amour et la foi. L’espérance n’est