Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/115

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enfant ; mais, Dieu merci ! cela n’est pas irréparable, si vous le voulez… Quand pourrait-il avoir le plaisir de vous trouver, si le cœur lui en dit ?

— Si le cœur lui en dit… reprit madame de Maurescamp, en plissant le front d’un air de réflexion… Eh bien ! voyons… demain soir… après le dîner… Je me repose justement demain soir.

— Il en sera informé, ma belle,… et soyez sûre que je vous adore !

Madame de Maurescamp passa la journée du lendemain à se repentir amèrement, en son âme délicate et solitaire, d’avoir fait à M. de Lerne une avance si marquée. — S’il ne venait pas, quelle mortification ! — et, s’il venait, ne croirait-il pas venir à un rendez-vous ? N’irait-il pas se figurer peut-être que cette question