d’avoir distingué sa fille ; elle le trouvait supérieurement intelligent et spirituel pour avoir su apprécier l’esprit de sa fille ; elle le trouvait honnête homme et délicat pour avoir préféré dans la personne de sa fille la beauté et le mérite à des avantages plus positifs.
Quant à Jeanne elle-même, elle était naturellement disposée, ainsi que nous l’avons dit, à adopter en toute confiance le choix de sa mère. Elle était, en outre, comme toutes les jeunes filles, toute prête à enrichir de son fonds personnel le premier homme qu’on lui permettait d’aimer, à le parer de sa propre poésie, à refléter sur lui sa beauté morale et à le transfigurer enfin de son pur rayonnement.
Il faut convenir aussi que M. de Maurescamp, une fois admis à faire sa cour,